Déjà le mois de novembre. Et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ou bien qui me connaissent bien savent que j’ai commencé un défi très important à mes yeux. En effet, depuis environ 13 ans, je participe au challenge du « National Novel Writing Month » (NaNoWriMo). Donc, vous vous doutez bien que ce sera un mois assez intense. Mais ne vous en faites pas ; je n’oublie pas mon blogue ! D’ailleurs, il y aura quelques surprises ce mois-ci. Surveillez les réseaux sociaux !
Donc pour aujourd’hui, ce que je vous présente est plutôt un thé que j’ai déjà commenté en version froide : le Da Jin Jun Mei de Sebz. J’ai voulu savoir si ce thé allait goûter la même chose que ce que j’avais dégusté l’été dernier. Mais pour vous remettre en contexte : le Da Jin Jun Mei est un thé noir chinois de la région du Fujian. Le site ne mentionne pas beaucoup d’informations, mais si c’est le même thé (et selon mes recherches), il proviendrait des montagnes Wuyi et des mêmes jardins que le Lapsang Souchong (un thé fumé). Il serait également une création récente ; les dates que j’ai trouvées mentionnent 2005 ou 2006.
Avant l’infusion
En ouvrant le sac, je sens une odeur florale, maltée et un peu herbacée (tabac). Les feuilles sont petites et torsadées. Il y a un mélange de thé noir et de bourgeons jaunes.
Détails d’infusion
instruments : théière (environ 175 ml)
eau : 90 °C
quantité : 3,5 grammes
temps : 25 secondes ; 15 secondes ; 25 secondes et 35 secondes
technique : gong fu cha
Première infusion
Dès les premières secondes de cette infusion, je sens une odeur de tabac. Par la suite, je sens très délicatement le malt et le cacao. La liqueur est ambrée et les feuilles, devenues de couleur cuivrée, sont pour la plupart déroulées. Au goût, je perçois des notes florales et de tabac en premier, puis instantanément, en arrière-goût, un arôme sucré qui me fait penser au sucre de canne. Je goûte également au cacao, mais le tabac a tendance à dominer en bouche. La texture est robuste, il y a un peu d’astringence et il y a une bonne longueur en bouche.
Deuxième infusion
L’odeur ne change pas vraiment par rapport à la première infusion. Mais j’ai remarqué une odeur de cacao plus prononcée dans ma théière ; alors que dans mon pichet, c’était plutôt herbacé. La liqueur et l’apparence des feuilles n’ont pas changé. Puis lorsque je prends la première gorgée, c’est floral. Cependant, le tout devient herbacé (tabac), malté et même sucré (tire d’érable ?). La texture ne change pas et l’astringence est plus présente.
Troisième infusion
Les arômes ne changent pas. La liqueur reste ambrée et les feuilles sont toutes déroulées. Les saveurs sont moins présentes dans ma bouche : c’est moins sucré ; le tabac est toujours présent, mais les notes florales n’y sont plus. Je dirais même que c’est fade et moins malté.
Quatrième infusion
Si les arômes ne changent pas et que je sens toujours ce thé, les saveurs ont toutes disparu et je goûte l’eau…
Finalement, c’est un thé qui est plutôt stable et qui n’évolue pas vraiment d’une infusion à l’autre. Il est assez herbacé (tabac) en version chaude ; alors qu’en thé glacé, c’étaient des notes florales, maltées et cacaotées que je goûtais dans mon verre. De plus, la texture était robuste plutôt que velouté et il y avait présence d’astringence. Cependant, il a commencé à perdre ses saveurs vers la troisième infusion, pour ne plus goûter à la quatrième infusion. Néanmoins, c’est un thé agréable à boire ces temps-ci avec ces froids d’automne.
Note
3/5