Aujourd’hui, sur le blogue, je vous présente la dégustation d’un thé noir de Chine. Mais avant que vous poursuiviez votre lecture, j’ai quelques annonces à faire pour le blogue. Tout d’abord, pour le mois de novembre, les thés aromatisés que je présenterais seront sous la thématique de Noël. Pour les thés nature, rien ne change. Ensuite, pour le mois de décembre, ce sera le « blitz » du calendrier de l’avent. Je n’ai pas encore choisi ; vous le saurez sous peu sur les réseaux sociaux. Enfin, du 25 décembre 2019 au 5 janvier 2020 inclusivement, je prendrais de petites vacances. Ce sera le moment pour moi de mettre à jour certaines choses et de préparer l’année 2020 avec des nouveautés que je dévoilerais plus tard. Voilà pour les nouvelles !
Bon, revenons dans le vif du sujet. Le thé que je vous présente provient de la région du Fujian, en Chine. Il se nomme « Jin Hou » et je l’ai acheté chez Camellia Sinensis. Vous pouvez aussi retrouver ce thé sous le nom de « Golden Monkey », et il fait référence aux feuilles qui ont (prétendument) une ressemblance avec les pattes de singe ! Selon Wikipédia, le Jin Hou est composé de bourgeons et des premières feuilles, et il est souvent comparé au Silver Needle (thé blanc).
Détails d’infusion
Pour être franche, je croyais que j’allais présenter cette dégustation faite avec une théière. Mais les résultats ne furent pas concluants. Alors, j’en ai refait une autre en utilisant mon gaiwan en verre. Et pour cette dégustation, j’ai mis deux grammes de thé dans une eau à 90 °C. J’ai pu faire cinq infusions au total : les deux premières à quinze secondes ; la troisième à vingt secondes ; la quatrième à quarante secondes, et la dernière à une minute.
Avant l’infusion
En ouvrant le sac, je découvre des feuilles de longueur moyenne, torsadées, longues, noires et dorées. Il y en a aussi qui sont hachées et petites, mais c’est très peu. L’odeur est maltée et c’est assez dominant. Je sens également les épices (poivre ?) et un peu les fruits.
Première infusion
Il y a une odeur délicate de malt, de fruits cuits et de cacao. La liqueur est ambrée, et les feuilles sont presque toutes déroulées et elles sont plutôt brunâtres. Au goût, il est malté et fruité. La texture est corsée et astringente. Je n’arrive pas détecter l’arrière-goût: est-ce celle de la poudre de cacao ?
Deuxième infusion
L’odeur a changé : je sens plus les fruits cuits. La liqueur ne change pas, mais les feuilles sont toutes déroulées. Il est encore malté au goût, mais les fruits cuits ont presque disparu. La texture ne change pas beaucoup, cependant il y a une sensation poudreuse sur ma langue (poudre de cacao).
Troisième infusion
L’odeur et les feuilles ne changent pas. La liqueur est plus foncée. La texture est plus forte et vient un peu cacher le goût. Je perçois quand même les fruits cuits et un peu le cacao. La sensation poudreuse est toujours présente.
Quatrième et cinquième infusion
À la quatrième infusion, tout commence à diminuer au niveau des arômes et saveurs. L’eau commence à prendre place. Et à la cinquième infusion, et bien, il n’y a plus rien…
Conclusion
Si j’avais publié la version que j’ai faite avec la théière, cela aurait été un désastre ! Le thé était beaucoup trop corsé au point de cacher littéralement le goût malté et fruité. Il était plus agréable à boire en refroidissant. Comme je le mentionne plus haut, j’ai pris la décision de changer de technique et les résultats furent beaucoup plus concluants. J’ai certes diminué la quantité de thé, mais j’ai mieux goûté au thé et j’ai finalement pu percevoir la note de cacao dont Camellia Sinensis parlait sur leur site. Le « Jin Hou » est un thé qui se boit bien le matin ou bien en début d’après-midi.
Note
3/5