Le mois d’octobre approche et déjà l’automne est entamé. Je regarde ma planification et j’ai bien hâte de vous présenter les sujets sur le thé que j’ai choisi pour le blogue. Mais, avant de vous présenter la dégustation, l’un des futurs articles dépendra de vous. En effet, bientôt je publierais sur les réseaux sociaux un message vous invitant à répondre à la question que je vous poserai. Donc, c’est un rendez-vous sur ma page Facebook, mon compte Instagram ou bien Twitter.
Maintenant le thé ! C’est un thé noir du Japon, le Kagoshima Benifuku de M. Kumada du Palais des Thés, qui m’a été offert par Christelle lors du dernier swap. J’étais bien contente et surtout elle me connaît bien : j’adore essayer des thés atypiques, c’est-à-dire des thés que l’on ne voit que rarement dans le pays concerné. Par exemple : j’ai déjà bu un thé de la Nouvelle-Zélande (Wakaito plus précisément, et dont j’aimerais vraiment réessayer) ; un thé noir australien, un thé du Laos et j’en passe.
Concernant ce thé, il a été créé il y a quelques décennies. Il est issu de deux cultivars : un provenant du Darjeeling en Inde et l’autre, le Benihare, est un cultivar japonais issu du Camellia Assamica.1 Il pousse, comme le nom le mentionne, dans la région de Kagoshima au Japon (c’est au sud du pays).
En ouvrant le sac, je sens un arôme boisé avec des notes de cacao et de miel. Je sens également que c’est un peu acidulé, mais c’est minime. À la vue, les feuilles sont moyennement longues et finement roulées. Elles sont de couleur noire avec quelques feuilles cuivrées.
Détails d’infusion
instruments : théière (150 ml)
eau : 90 °C
quantité : 2,5 grammes
temps : 3 minutes
technique : moderne
Première infusion
Après ces quelques minutes à infuser, je sens une odeur boisée et épicée. Il y a également des arômes de miel et de fleurs. La liqueur est ambrée, et les feuilles sont plutôt brunâtres. Elles sont entièrement déroulées et je vois qu’elles ont été coupées. Au goût, les saveurs sont assez sucrées (cassonade ?) et j’ajouterais même boisées. Je perçois aussi un goût floral avec un peu la vanille et le caramel. La texture est veloutée et il y a une longueur en bouche.
Deuxième infusion
Avec cette deuxième infusion, l’odeur des épices est moins présente. Cependant, je sens une odeur de miel et une petite odeur de cacao et de fleurs. La liqueur est devenue orange, mais l’apparence des feuilles ne change pas. Au goût, eh bien, c’est une déception : il a perdu de sa saveur, même après avoir ajouté une minute à l’infusion.
Finalement, et ceci est mon avis, ce thé noir japonais présente un profil d’arômes et de saveurs que je reconnais un peu chez les thés indiens : il est boisé avec une touche sucrée. Mais il reste quand même un thé atypique pour un thé japonais, car le pays en produit très peu actuellement. Par moment, j’avais l’impression de boire un thé très sucré (cassonade) avec un léger goût de fleurs et de vanille. Bref, c’est un thé qui m’a impressionné par cette complexité en bouche ; mais j’ai été déçu que je ne puisse pas aller au-delà d’une infusion pour mieux le comparer. Enfin, ça reste un bon thé à boire que je vous recommande de découvrir.
Note
4/5
- Source: My Japanese Green Tea: The Benifuuki Tea Cultivar [EN] [↩]